L’engagement voile : objectif Vendée Globe
En 1998, emporté par l’engouement généré par la coupe du Monde, nous nous interrogeons sur l’impact du sport dans notre société et décidons de construire un bateau pour nous aligner au départ du Vendée Globe 2000-2001. Parmi les skippers que nous rencontrons pour porter le projet, il y a un trentenaire prometteur qui vient de remporter la Route du Rhum en monocoque 60 pieds : Thomas Coville.
Première course et première victoire
Première course sous nos couleurs : la Transat Jacques Vabre 1999. En duo avec son grand frère de coeur Hervé Jan ; Thomas Coville passe la ligne d’arrivée (à Carthagène, Colombie) en vainqueur devant Catherine Chabaud, Jean Le Cam, Ellen MacArthur… Mais à peine quelques semaines plus tard, les mâts basculants sont interdits par la classe IMOCA et l’essentiel critère de modernité de notre 60 pieds devient un handicap à corriger pour s’aligner sur l’Everest des mers, le Vendée Globe.
Un Vendée Globe au sommet
Après une course contre la montre pour remettre le bateau à la jauge, nous prenons un bon départ et les premières semaines se passent sans encombre. Puis Thomas se blesse au doigt, heurte un cétacé puis un OFNI, et commence à se décourager. Madame Bougro prend donc l’initiative de lui fixer un rendez-vous quotidien : un carré de chocolat en regardant la mer tous les soirs et elle fera de même. Notre skipper boucle son premier tour du monde en solitaire à une 6ème place très honorable au vu du plateau de cette édition : Michel Desjoyeaux (1er), Ellen Mac Arthur (2e), Roland Jourdain (3e)…
Vers le multicoque
Recommencer pour quatre ans dans l’espoir d’une meilleure place ? Son cœur est déjà sur trois coques et nous décidons de l’accompagner dans son ambitieux projet : rejoindre le circuit ORMA où se mesurent déjà les plus grands marins de la voile française.